Le Jeu Qui M'A Fait Pleurer

Je croyais que gagner était l’objectif. Chaque nuit, je scrutais des cartes à 90 % de taux, des animations lumineuses, des tambours brésiliens—en attendant un événement. Mais il ne vint jamais. Pas parce que j’ai mal joué. Parce que j’ai trop bien joué. Le système appelait ça « amusant ». Mais l’amusement est un piège.

Ils m’ont vendu l’espoir en abonnement : 9 \(/mois pour « Nuits de Samba », 29 \)/mois pour « VIP Rainforest ». Ils appelaient ça « immersif ». Mais l’immersion n’est qu’un mot pour surveillance. Mon écran brillait d’une joie factice—des feux d’artifice qui n’ont jamais illuminé mes os.

Je traquais mes paris comme des entrées de journal.

Jour 1 : 5 $ sur une carte. Pas de victoire. Jour 7 : Trois cartes, lignes doublées—toujours vides. Jour 30 : Le système murmura en retour—une carte bonus étiquetée « Welcome Pack ». Il disait : « Vous êtes proche ». Mais proche de quoi ? De l’oubli ?

J’ai arrêté quand j’ai compris : aucune algorithmne ne sait faire pleurer si vous avez déjà tout perdu avant.

Le vrai jeu n’était pas à l’écran. Il était dans le silence entre les spins—l’espace où votre âme se souvient que vous n’étiez jamais vraiment en charge. Maintenant j’écris cela au lieu de spin.