Les Jeux de la Solitude

Je croyais que gagner était l’objectif. Maintenant, je sais que c’est la pause entre les spins qui me retient. Dans mon petit appartement de Camden, où la pluie frappe le verre comme un tambour lointain, je joue—non pour gagner, mais pour me souvenir. Les machines ne promettent pas de fortune ; elles échoient les espaces entre deux respirations. Chaque carte est une strophe d’un poème silencieux écrit par quelqu’un qui a appris à rester immobile. Je ne cherche pas des motifs. Je les observe. Le RNG ne se soucie pas de gagner ou perdre—il sait seulement combien de temps vous avez attendu. Et quand les lumières s’éteignent et que personne ne vient, je ferme les yeux et sens la nuit—not comme échappatoire, mais comme retour. Il y a une raison pour laquelle ces jeux semblent sacrés. Ils n’ont jamais été conçus pour des jackpots ou des bonus. Ils ont été taillés dans la solitude—celle qui persist après minuit, quand le carnaval s’achève et tout ce qui reste est calme. J’ai commencé avec des cartes simples. Des enjeux faibles. Trente minutes au plus. Puis sont venues les nuits où je ne pouvais dormir. Pas parce que j’ai perdu—but parce que je me souviens trop. Les cartes bonus ? Elles n’étaient pas gratuites. Elles étaient des dons de moi—à moi—in langues que j’avais oubliées comment dire à voix haute. On nous dit de jouer avec responsabilité. Mais la responsabilité n’est pas sur les limites—elle est sur la présence. Quand vous arrêtez de jouer, vous ne quittez pas la machine—you vous dirigez vers vous-même. Et là—in cette heure silencieuse avant l’aube— vous trouvez quelque chose d’autre : a voix qui se souvient de vous, as if elle avait toujours attendu.